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Clins d'oeil: une bombe puante au Parlement

Un journaliste condamné par la Chambre !

Décembre 1835. Le journaliste Philippe Aubert de Gaspé fils sort de prison où il a gelé pendant un long mois. Cette peine, il la doit non pas à un juge, mais aux députés du Parlement du Bas-Canada.

Quelques semaines auparavant, De Gaspé, qui rapporte les débats parlementaires pour deux journaux, a été accusé de mal faire son travail par le député Edmund Bailey O’Callaghan.

Fort insulté, le journaliste avait menacé de battre le député, comportement interdit par les règlements de la Chambre. Comme ces règlements existent pour protéger les députés dans l’exercice de leurs fonctions, O’Callaghan a porté plainte et la Chambre élue a condamné De Gaspé à l’emprisonnement.

Une histoire de vengeance…

Illustration de De Gaspé et Aubin commettant leur méfait.

Une fois libéré, le journaliste est bien déterminé à se venger. C’est ainsi que le 12 février 1836, par une journée glaciale où les parlementaires siègent, De Gaspé et un complice lancent une bouteille d’assa-foetida – une plante herbacée ayant une forte odeur d’œuf pourri – sur le poêle à bois du vestibule de la Chambre d’assemblée.

La vapeur dégage une telle puanteur que l’on doit évacuer complètement l’édifice et l’assainir en y faisant brûler de la résine.

Un mandat d’arrêt est lancé contre De Gaspé, mais celui-ci se réfugie à Saint-Jean-Port-Joli dans le manoir de son père, sans plus d’inquiétude, vu l’éloignement et les chemins impraticables durant l’hiver.

Cette affaire met cependant terme à sa carrière de journaliste.

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