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Le vote féminin dans le monde

Les suffragettes au Royaume-Uni

Portrait d'Emmeline Pankhurst.Theresa Garnett.

Pendant que les féministes québécoises s’organisent, d’autres pionnières s’engagent ailleurs dans le monde pour obtenir des droits égaux à ceux des hommes.

Parmi ces pionnières, le mouvement des suffragettes en Grande-Bretagne frappe l’imaginaire encore aujourd’hui. Ce terme « suffragettes » désigne les militantes de la Women's Social and Political Union, une organisation créée en 1903 pour revendiquer le droit de vote des femmes au Royaume-Uni.

Leurs moyens d’action ─ très provocateurs ─ sont en rupture complète avec la modération habituelle du mouvement suffragiste britannique :  interruptions des travaux du Parlement par des chants réclamant le droit de vote, manifestations où elles refusent d’être dispersées par la police, arrestations de masse, grèves de la faim, bris de fenêtres, destruction d’œuvres d’art et de courrier dans les boîtes aux lettres publiques, etc. Une suffragette va même jusqu’à gifler Winston Churchill, futur premier ministre de Grande-Bretagne, à sa descente d’un train1.

En 1918, seules les femmes britanniques qui ont 30 ans obtiennent le droit de vote. Les hommes peuvent, eux, voter dès l’âge de 21 ans. L'égalité est finalement établie en 1928.

En savoir plus : Vers le suffrage féminin au Québec

Le droit de vote des femmes ailleurs dans le monde

Défilé de suffragettes américaines.Marthe Simard dans les bureaux du Comité France libre de Québec.

Le premiers pays à accorder le droit de vote aux femmes est la Nouvelle-Zélande en 1893, suivie par l’Australie en 1902 et la Finlande en 1906.

Les États-Unis, sur le plan fédéral, accordent le droit de vote aux femmes en 1919.

En France, les femmes n'obtiennent ce droit qu'en avril 1944, avant la fin de la Seconde Guerre mondiale, à l’initiative de l’Assemblée consultative provisoire installée à Alger - la France n’ayant pas encore été libérée par les Alliés. Fait intéressant, une femme fait partie de cette assemblée en tant que représentante de la Résistance française au Canada. Il s’agit de Marthe Simard, une Française mariée au médecin canadien-français André Simard. Le couple demeure à Québec depuis 1932. Marthe Simard était devenue en novembre 1943 la première femme parlementaire de France2.

1Andrew Rosen, Rise Up, Women! The Militant Campaign of the Women’s Social and Political Union, 1903-1914, 2e éd., New York, Routledge, 2013, p. 126.

2 Frédéric Smith, « La France appelle votre secours », Québec et la France libre, 1940-1945, Montréal, VLB éditeur, 2012, 296 p.

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